Un biais cognitif, c’est un raccourci mental que notre cerveau utilise pour prendre des décisions rapidement. En quelques secondes, il traite une information en s’appuyant sur des habitudes et des perceptions parfois trompeuses. Ce mécanisme est influencé par :
Nos préjugés
Nos émotions
Nos habitudes de pensée
Nos limites en matière d’attention et de perception
Pourquoi est-ce un problème ?
Parce qu’il nous pousse parfois à mal interpréter une situation et à prendre des décisions irrationnelles.
D’où vient ce mécanisme ?
À l’époque préhistorique, nos ancêtres devaient réagir vite pour survivre face aux dangers. Leur cerveau a donc développé des réflexes pour décider en un instant. Aujourd’hui, même si nous ne fuyons plus les prédateurs, notre cerveau continue d’utiliser ces raccourcis pour simplifier la prise de décision et économiser de l’énergie.
Notre cerveau fonctionne de deux manières :
Mode automatique : rapide et instinctif, il s’active quand une situation semble familière ou quand on est sous pression. Mais il peut nous induire en erreur en limitant notre analyse.
Mode adaptatif : plus réfléchi et analytique, il s’active face à une situation nouvelle ou complexe. Il demande plus de temps, mais permet une prise de décision plus objective.
Quand sommes-nous le plus vulnérables aux biais cognitifs ?
Notre cerveau est plus susceptible de nous tromper dans certaines situations, comme :
Une surcharge d’informations : Trop d’infos ? Notre cerveau filtre et simplifie, parfois de manière biaisée.
Une situation d’urgence : Pressé ? On prend des décisions hâtives sans tout analyser.
Un manque de sens : Face à l’inconnu, notre cerveau préfère combler les vides avec des suppositions plutôt que d’accepter l’incertitude.
En prenant conscience de ces mécanismes, nous pouvons mieux comprendre nos réactions et améliorer notre façon de penser et de décider au quotidien.
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Les biais cognitifs et le TDAH
La compréhension des biais cognitifs est essentielle pour les personnes vivant avec le TDAH et leur entourage, car elle favorise des interactions plus harmonieuses. En raison d'une attention fluctuante, d'une hyperactivité et d'une impulsivité marquées, les personnes vivant avec le TDAH sont souvent plus stimulées et donc plus susceptibles d’être influencées par ces biais.
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